05.05.2019
Records de collecte
Depuis notre création en 1946, nous avons recueilli des dons d’un montant total de plus de 2 milliards de francs. Ce chiffre inclut la valeur estimée des dons en nature.
©Zentralarchiv GD SRG / ASL C 003.526.1
Le 26 décembre 2004 s’est produite l’une des plus grandes catastrophes naturelles de notre temps : un séisme marin en Asie du Sud-Est a provoqué deux gigantesques raz-de-marée (tsunami), qui ont dévasté 13 pays et fait près de 215’000 victimes.
Près de 15 millions de personnes ont été touchées par le tsunami, et 1,7 million se sont retrouvées sans abri. Les images dramatiques, l’ampleur des dégâts subis par plusieurs pays, le bilan humain très lourd et l’urgence des besoins des populations ont déclenché un élan de solidarité sans précédent.
Les fonds levés auprès de la population suisse ont atteint la somme record de 227,7 millions de francs, faisant de cette opération la plus grande collecte jamais réalisée par la Chaîne du Bonheur.
Le 24 février 2022 débutait l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Des millions de personnes ont fui le pays au cours des premiers mois et ont trouvé refuge dans les pays frontaliers et en Suisse. La Chaîne du Bonheur a immédiatement lancé un appel aux dons et les semaines qui ont suivi ont été marquées par une forte vague de solidarité. Rien que lors de la journée nationale de solidarité du 9 mars 2022, la Chaîne du Bonheur a reçu 51’547’614 francs de dons. Il s’agit à ce jour de la deuxième plus grande collecte de l’histoire de la Chaîne du Bonheur.
Très rapidement après le début du conflit, la Chaîne du Bonheur a financé des projets d’aide de ses organisations partenaires sur place en Ukraine, dans les pays voisins et a également soutenu des personnes réfugiées en Suisse. Vous trouverez de plus amples informations ici.
La deuxième plus grande collecte de notre histoire : 74 millions de francs sont versés aux victimes des intempéries en Suisse (Valais et Tessin).
Un tiers de l’argent récolté a été affecté aux deux communes les plus touchées, soit Gondo (13 millions de francs) et Baltschieder (14 millions). Le reste a permis de financer des aides à des privés, des corporations et des communes en difficulté en Valais, au Tessin et dans les régions voisines d’Aoste et d’Ossola. L’inauguration de la salle polyvalente de Baltschieder, le 29 mars 2009, marquait la fin de l’aide apportée par la Chaîne du Bonheur suite à cette catastrophe.
Nombre de nos partenaires en Haïti étaient déjà présents bien avant la catastrophe dans ce pays parmi les plus pauvres de la planète. Aussi ont-ils pu déployer l’aide d’urgence dès les premières heures, distribuant de la nourriture et de l’eau, fournissant des abris provisoires et dispensant des soins médicaux.
Après la période d’aide immédiate, nous nous sommes attelés au chantier de la reconstruction avec nos partenaires humanitaires. Ces derniers ont remis en état ou rebâti 2700 maisons selon des normes parasismisques et paracycloniques, et installé 3300 latrines ainsi que 2500 réservoirs d’eau.
A ce jour, nous avons financé 90 projets mis en œuvre par 22 organismes. L’aide en Haïti touche ainsi à sa fin. Les derniers projets en cours visent à consolider et à pérenniser les résultats déjà obtenus.
La situation en Syrie est catastrophique. Chaque jour, des images de désolation nous parviennent, montrant des villes bombardées, des enfants traumatisés et des survivants jetés sur les routes. Le conflit, qui fait rage depuis 2011, a déjà coûté la vie à plus de 400’000 personnes. La moitié des habitants sont des réfugiés dans leur propre pays, tandis que cinq millions de personnes se sont enfuies à l’étranger. En Syrie même, 13,5 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire de toute urgence. Mais l’acheminement de l’aide à cette population en situation de détresse absolue présente d’immenses difficultés pour nos partenaires humanitaires. L’accès aux régions en guerre n’est pas toujours possible et l’environnement est des plus dangereux pour les collaborateurs des organisations.
Nous récoltons des fonds pour les victimes du conflit syrien depuis 2012. Jusqu’à 2015, les dons ont bénéficié aux personnes en détresse en Syrie, ainsi qu’à celles qui avaient trouvé refuge dans les pays voisins (Jordanie, Liban, Irak et Turquie). Depuis 2015, l’argent récolté va spécifiquement aux personnes qui vivent encore en Syrie, tandis que la collecte «Réfugiés» est destinée aux populations du Proche-Orient que les crises ont contraintes à fuir leur pays.
La guerre au Kosovo a débuté en 1998 et a duré une année, faisant plus de 13’000 morts.
Nous recevons en 1999 le prix international des droits de l’homme en récompense de notre action humanitaire, notamment l’aide fournie au Kosovo.
Tempêtes, inondations, glissements de terrain, crues : les catastrophes naturelles qui affectent régulièrement la Suisse causent des dommages majeurs à la nature, aux infrastructures et à la population.
Les autorités et les assurances estiment l’ensemble des dégâts à environ 2,5 milliards de francs. Les régions principalement touchées ont été l’Oberland bernois, la Suisse centrale (notamment les cantons d’Uri, Lucerne, Obwald et Nidwald), une partie des Grisons et le quartier de la Matte en ville de Berne.
Le 8 novembre 2013, le typhon Haiyan qui a balayé les Philippines a laissé derrière lui un spectacle de désolation.
Les îles de Leyte et de Samar ont été les plus touchées. Tacloban, la capitale de la province de Leyte, a subi d’amples destructions et déploré de nombreux morts.
En 2010, durant plusieurs semaines, le Pakistan a subi des inondations d’une ampleur inédite depuis des décennies.
Le puissant séisme qui a secoué le Népal le 25 avril 2015 a détruit 600’000 maisons et causé 9000 morts, ainsi que 22’000 blessés.
Un grand nombre de lieux de culte se sont également effondrés. Cette perte supplémentaire a été dramatique pour les Népalais, peuple religieux très attaché à ses traditions.